
Mgr Viganò: Sous la direction de François, le Christ-Roi n’a pas été couronné… la soi-disant «église» de Bergoglio… prêche le culte blasphématoire de l’homme et refuse les droits souverains de Dieu… la soi-disant «église» de Bergoglio n’hésite pas à fermer les églises, s’arrogeant le droit pervers de refuser le culte public à Dieu et de priver les fidèles de la grâce des sacrements par une misérable connivence avec le pouvoir civil
Traduction : Fabienne Maria
Mgr Viganò: Sous la direction de François, le Christ-Roi n’a pas été couronné … la soi-disant «église» de Bergoglio… prêche le culte blasphématoire de l’homme et refuse les droits souverains de Dieu
En préparation pour la fête de l’Immaculée Conception
Le riche qui se régalait (parabole évangélique (Lc 16, 19-31) ), après avoir été condamné à l’enfer pour n’avoir pas aidé le pauvre Lazare, demande à Abraham d’avertir ses cinq frères des tourments auxquels il a été soumis, afin de les empêcher de tomber dans le même péché. Abraham lui répond: « »Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus. » » (Lc 16, 31).
Au cours de l’histoire, Notre-Dame est intervenue en tant que Mère aimante pour nous avertir des châtiments qui pèsent sur le monde à cause de ses péchés, pour inviter l’humanité à la conversion et à la pénitence, et pour accorder à ses enfants d’innombrables grâces. Partout où la Parole de Dieu semble oubliée, là se fait entendre la voix de la Très Sainte Marie, pour annoncer une dévotion particulière, pour demander des sacrifices et des prières pour échapper aux pestes et aux fléaux.
A Quito, La Salette, Lourdes, Fatima, Rome, Akita, Civitavecchia, et dans mille autres lieux, la Médiatrice de toutes les Grâces nous a avertis, rappelant l’humanité, induite en rébellion contre la Loi Divine, à la vraie repentance et à la récitation du Saint Rosaire. Bien que les différentes époques et circonstances de ses apparitions changent, elle qui daigne se montrer à nous pauvres mortels est toujours la même, toujours miséricordieuse, toujours notre avocate.
A Fatima, la Dame qui est apparue aux enfants bergers a demandé au Pape, en union avec tous les évêques, de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé: cet appel reste sans réponse à ce jour, malgré les désastres auxquels le monde devrait faire face s’il ne tenait pas compte des demandes de la Très Sainte Vierge.
L’athéisme militant du communisme s’est répandu partout, et l’Église est persécutée par des ennemis impitoyables et cruels, alors qu’elle est également infestée de clercs corrompus livrés au vice. Et pourtant, malgré la reconnaissance de l’origine surnaturelle des apparitions et l’évidence des calamités qui affligent l’humanité, la Hiérarchie refuse d’obéir à la Sainte Mère. «S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seront pas non plus persuadés si quelqu’un doit ressusciter d’entre les morts», dit Abraham au riche dans la parabole.
Est-il possible qu’ils ne sachent même pas comment écouter la voix de la Mère de Dieu, qui est aussi Notre Mère? Qu’est-ce qui opprime leur cœur, qu’est-ce qui obscurcit leur esprit à tel point qu’ils soient sourds et aveugles, alors que le monde s’enfonce dans l’abîme et que tant d’âmes sont damnées ?
En obéissance à la Seigneurie universelle du Christ-Roi, nous acceptons également de vénérer Marie Très Sainte comme notre Reine. Et quand nous nous adressons à notre Père avec les mots: «Que ta volonté soit faite», nous savons que cela coïncide parfaitement avec la volonté de notre Mère, le modèle d’obéissance et d’humilité qui méritait d’être choisi dès le début des temps pour er le porter le Roi des rois dans son sein virginal.
Chaque désir de la Mère de Dieu est un ordre pour nous: il n’a même pas besoin d’être pensé comme un commandement, car notre réponse et notre désir est – et doit être – de lui plaire et de lui donner la preuve de notre fidélité. Et cela est éminemment vrai pour les Ministres Sacrés, qui dans le Sacrement de l’Ordre portent sur eux l’onction sacerdotale du Souverain Sacrificateur Jésus-Christ: en chaque prêtre, Marie Très Sainte voit son Fils, qui renouvelle mystiquement son propre sacrifice sur l’autel. entre leurs mains.
C’est donc une douleur déchirante – de voir l’indifférence de tant d’âmes consacrées et de tant d’évêques – trop nombreux – envers la Bienheureuse Vierge Marie.
Cela fait mal et déchire le cœur d’entendre Bergoglio lui-même parler avec un tel manque de respect total pour Notre-Dame, et d’apprendre qu’après avoir réduit drastiquement les célébrations papales liturgiques pour la dernière Pâques, il a maintenant cherché à profiter du Covid pour annuler une partie des célébrations liturgiques du Saint Noël et d’annuler la tradition selon laquelle chaque année, le 8 décembre, le Pape se rend sur la Piazza di Spagna à Rome pour vénérer le monument de la Vierge Immaculée qui y fut érigé en 1857.
Ainsi, un autre morceau de Rome est jeté, une autre livre de chair que le marchand cynique réclame de la vie du peuple romain comme preuve de sa fidélité à la dictature sanitaire.
L’Église des catholiques, l’Église qui aime ceux qui s’honorent du nom de chrétien, est l’Église qui ne se retire pas devant l’autorité civile, se faisant ainsi complice et courtisane, mais plutôt l’Église qui endure la persécution avec courage et un regard surnaturel, sachant qu’il vaut mieux mourir au milieu des tourments les plus atroces que d’offenser la Très Sainte Vierge et son Divin Fils.
Elle est l’Église qui ne se tait pas lorsque le tyran défie la Majesté de Dieu, afflige ses sujets et trahit la justice et l’autorité qui la légitiment. Elle est l’Église qui ne cède pas face au chantage ni ne se laisse séduire par le pouvoir ou l’argent.
Elle est l’Église qui monte au Calvaire, en tant que Corps Mystique du Christ, afin d’achever en ses propres membres les souffrances du Rédempteur et de ressusciter triomphalement avec Lui. Elle est l’Église qui assiste les faibles et les opprimés avec miséricorde et charité, tandis qu’elle se tient sans peur et terrible face aux arrogants et aux orgueilleux. Lorsque le Pape de cette Église parlait, le troupeau du Christ entendait la voix consolante du berger, dans une longue série de papes unanimes et d’accord dans la profession de la foi unique.
À l’inverse, la soi-disant «église» de Bergoglio n’hésite pas à fermer les églises, s’arrogant le droit pervers de refuser le culte public à Dieu et de priver les fidèles de la grâce des sacrements par une misérable connivence avec le pouvoir civil. Cette «église» humilie la Très Sainte Trinité, la rabaissant au niveau des idoles et des démons avec des rituels sacrilèges d’une religion néo-païenne.
Il arrache la couronne et le sceptre au Christ-Roi au nom du globalisme maçonnique; il offense la co-rédemptrice et la médiatrice pour ne pas agacer les hérétiques, ses ennemis. Il trahit le devoir de prêcher l’Évangile au nom du dialogue et de la tolérance. Il fait taire et adultère les Saintes Écritures et les Commandements de Dieu afin de plaire à l’esprit du monde. Il altère les paroles sublimes et inviolables de la prière que le Seigneur lui-même nous a enseignées. Il profane la sainteté de la prêtrise, annulant l’esprit de pénitence et de mortification du clergé et des religieux et les abandonnant aux séductions du diable.
Il nie deux mille ans d’histoire, méprisant les gloires du christianisme et la sage intervention de la Divine Providence dans les affaires terrestres. Il suit avec zèle les modes et les idélogies plutôt que de modeler les âmes pour suivre le Christ. Il se fait esclave du Prince de ce monde afin de préserver son prestige et sa puissance.
Il prêche le culte blasphématoire de l’homme et refuse les droits souverains de Dieu. Et quand Bergoglio parle, les fidèles sont presque toujours scandalisés et désorientés, parce que ses paroles sont exactement le contraire de ce qu’ils attendent du Vicaire du Christ. Il demande l’obéissance à sa propre autorité alors même qu’il l’utilise pour détruire la papauté et l’Église, contredisant tous ses prédécesseurs, dont aucun n’est exclu.
Nous avons la promesse de la Très Sainte Marie: «À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera.» Inclinons-nous devant ce cœur qui bat avec la plus pure Charité, afin que la flamme de ce saint amour se reflète sur chacun de nous, afin que la flamme qui y brûle illumine nos esprits et les rend capables de saisir le signes des temps. Et si nos bergers se taisent par peur ou par complicité, la multitude de laïcs et de bonnes âmes ont l’opportunité de compenser leur trahison et d’expier leurs péchés, invoquant la miséricorde de Dieu qui «est venue au secours de son serviteur, Israël , se souvenant de sa miséricorde » (Lc 1, 54).
Aujourd’hui, les grands prêtres de ce Sanhédrin moderne scandalisent Notre Seigneur et Sa Très Sainte Mère, serviteurs complaisants de l’élite mondialiste qui veulent établir le royaume de Satan; demain, ils se retireront devant la victoire de la Vierge Puissante Virgo potens, qui restaurera la Sainte Église et donnera paix et harmonie à la société, grâce aux prières et aux sacrifices de tant de ses enfants humbles et inconnus.
Que ce soit notre vœu pour la prochaine Fête de l’Immaculée Conception, avec laquelle nous honorerons Notre-Dame et Reine.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque
1 décembre 2020
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