LA GRANDE DÉRIVE EST PARTIE , LES SACREMENTS VONT ÊTRE SABOTÉS , NOUS ÉTIONS AVERTIS !
( Pour votre information : lire ce post 12mars 2022 )
( CE SYNODE ACTUEL 2022, QUE DE DÉGÂTS IL FERA DANS NOTRE ÉGLISE CATHOLIQUE )
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L’évêque d’Essen (Allemagne) vient de charger dix-huit laïcs d’administrer habituellement le sacrement du Baptême dans son diocèse, invoquant une « situation pastorale difficile », due au manque de prêtres. Derrière des motifs de façade, c’est en fait l’idéologie synodale qui se montre au grand jour.
Drôle de Carême dans le diocèse d’Essen : c’est de l’administration du Baptême que devront désormais se priver les prêtres, depuis que dix-sept femmes et un homme, tous laïcs, ont été nommés pour célébrer de façon habituelle un sacrement pourtant réservé aux prêtres dans les cas ordinaires.
Gertrude Knepper, assistante pastorale de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Höntropne, l’une des heureuses élues, ne cache pas sa joie : « célébrer ce sacrement si merveilleux sera un moment très particulier. Jamais je n’aurais imaginé que cela serait possible », réagit-elle.
Pour l’ordinaire du lieu, il s’agit surtout de « réagir à une situation pastorale difficile », en mandatant « des agents paroissiaux et pastoraux qui travaillent à temps plein dans la pastorale et qui ont souvent déjà une vaste expérience dans le ministère baptismal », explique Mgr Franz-Josef Overbeck, pour justifier la décision qu’il a prise le 12 mars 2022.
« Aujourd’hui, nous faisons face à un casse-tête : les prêtres, âgés pour la plupart, ne peuvent pas baptiser dix enfants par messe. Il nous faut prévoir davantage de dates et engager plus de personnel », abonde dans le sens de l’évêque d’Essen, Stephanie Czernotta, qui exerce depuis octobre 2021, la « co-direction » de la paroisse Saint-Joseph d’Essen-Frintrop.
Une situation pour l’instant assez nouvelle en Allemagne, mais bien plus répandue dans la Suisse voisine – dans les diocèses de Bâle et de Saint-Gall – de même que dans celui de Linz, en Autriche : autant de territoires ecclésiastiques déjà largement défigurés par les ravages de la sécularisation et du progressisme.
La « situation pastorale difficile » évoquée par Mgr Overbeck – qui à aucun moment n’évoque une autre « pastorale » fondamentale celle-là, celle des vocations – ne serait-elle qu’un prétexte ?
Difficile de ne pas le penser quand on lit les propos tenus par l’évêque d’Essen le 18 mars dernier, dans le magazine Bene : « je souhaite m’engager pour une Eglise différente, dans laquelle règne l’égalité, et où personne ne doit craindre d’être jugé en raison de son identité sexuelle ou de son état civil ». Tout est dit : Chemin synodal, quand tu nous tiens !
De même, les vieux poncifs du désastreux renouveau liturgique de l’ère post-conciliaire ont vite fait de sortir du placard :
« Les demandes des familles ont évolué, elles veulent personnaliser les célébrations de baptêmes et développer leurs propres idées. Il est plus facile pour nous laïcs que pour les prêtres de répondre à ces demandes », déclare Stephanie Czernotta.
Les sacrements ne sont pas des biens de consommation pour lesquels on peut choisir la couleur ou le goût. Un récent scandale aux Etats-Unis a montré le résultat de ce genre de personnalisation. Le pire est à craindre en entendant ces commentaires.
Mme Czernotta constate toutefois avec regret « de vives résistances de la part de certains évêques et de certaines équipes des directions paroissiales ». Pour combien de temps ?
( Source
MARANATHA. N. T'ATTENDONS 