
COMBIEN mais! COMBIEN DE CONGRÉGATIONS RELIGIEUSES AVEZ- VOUS FERMÉES A CE JOUR ET, COMBIEN VOULEZ-VOUS ENCORE EN FERMER P.. FRANCOIS ?
Extraits du Figaro: Ce journal nous dit ceci :
C’est la pire année pour l’Église catholique de France. Et depuis longtemps. Même l’an 2019 et l’incendie de Notre-Dame-de-Paris ne fut pas aussi rude. « Annus horibilis » dirait-on pour les douze mois écoulés
LITURGIE.
Le 18 juillet 2021, le pape François publie un Motu Proprio, « Traditionis Custodes » (le texte n’est toujours pas traduit en français sur le site du Vatican) qui met un terme à l’expérience ouverte par Benoît XVI, en 2007, de permettre l’usage de la messe selon le rite tridentin, à titre « extraordinaire ».
Le 29 juin 2022, jour de la fête de la Saint Pierre Saint Paul, François confirme cette décision par une lettre apostolique « Desiderio, Desideravi » qui redit formellement l’exclusivité, dans l’Église latine, d’un unique rituel de la messe, celui du Concile Vatican II.
Cette restriction liturgique est très mal vécue par une part minoritaire mais très dynamique, jeune et significative du catholicisme français. Elle réjouit certains mais sème de profonds germes d’incompréhension dans l’Église.
SCANDALES.
Le 5 octobre 2021 l’Église de France qui avait lancé et financé une étude sur la pédophilie en milieu clérical confiée à Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’État, voit ce rapport – dont elle espérait une sortie de crise – revenir comme un boomerang et… l’enfoncer encore plus. Elle est déstabilisée comme jamais depuis la crise postconciliaire des années 70 où les prêtres quittaient le sacerdoce par dizaines.
DÉMISSION.
Le 2 décembre 2021, le pape accepte la démission de Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris suite à une affaire impliquant une relation féminine, ce que l’intéressé dément formellement. En réalité c’est l’occasion pour le Saint-Siège de régler les problèmes de gouvernance à répétition reprochés à l’archevêque dont Rome avait une connaissance fournie.
Cette affaire tombe deux mois après la publication du rapport Sauvé. Elle atteint une grande figure de l’Église de France. Elle accentue encore le traumatisme. Elle nourrit la confusion. Elle intervient enfin un an et demi après le 6 mars 2020, jour où François accepta la démission du cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, en suite à l’affaire Preynat.
SYNODALITÉ. Le 11 octobre 2021, le pape François lance officiellement la réforme de la réforme de son pontificat, le synode sur la synodalité. À savoir une révolution dans la gouvernance de l’Église.
Ce qui annonce deux années de réflexions tous azimuts et à tous les niveaux de décisions dans l’Église. Cette réforme veut inverser la pyramide de décision dans l’Église.
Elle se conclura en octobre 2023 par la réunion de deux cents évêques – soigneusement choisis par François – pour voter des propositions de réforme. Ils les transmettront à François en fin de session. Le pape en retiendra ce qu’il veut. Il publiera un document officiel sur la synodalité dans l’Église catholique au plus tard début 2024.
SANCTIONS. Le 2 juin 2022, l’annonce par le diocèse de Fréjus-Toulon, de l’ordre reçu de Rome de suspendre les ordinations sacerdotales prévues fin juin, sonne comme un coup de tonnerre dans l’Église de France.
Mgr Rey, cavalier seul, n’est pas spécialement apprécié par ses confrères évêques mais le laboratoire d’Église qu’il a installé dans son diocèse depuis vingt ans, suscite curiosité, admiration, rejet, et ne laisse personne indifférent. Ce qui choque c’est l’autoritarisme romain qui prend en otage des séminaristes pour atteindre l’évêque.
Nouveau coup de tonnerre, le 23 juin 2022, à Strasbourg, cette fois où la nonciature apostolique de Paris annonce – fait inédit – le lancement d’une enquête canonique sur la gouvernance de ce diocèse aux mains de Mgr Luc Ravel, un évêque au profil atypique. Il est notamment Polytechnicien. Sans doute est-il un peu cassant dans son management.
D’autres diocèses sont aussi dans la ligne de mire du Vatican. Plusieurs congrégations ou associations religieuses également.
On apprend par exemple le 25 juin 2022 que la communauté charismatique du Verbe de Vie est dissoute par décision de l’archevêque de Bruxelles, le cardinal de Kesel, proche du pape François, qui supervisait cette communauté. Les raisons données portent sur des abus de pouvoir des fondateurs.
( C’est un bien triste constat )
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