Au départ de l’Afrique, le pape François renouvelle son appel à mettre fin aux lois anti-sodomie. Le pontife a réitéré son affirmation du 25 janvier selon laquelle « la criminalisation de l’homosexualité est un problème qui ne peut être ignoré ».
- Traduction par LVDD
À BORD DE L’AVION PAPAL (LifeSiteNews) – Lors d’une conférence de presse inédite en vol avec le chef de l’Église d’Angleterre et le chef de l’Église d’Écosse, le pape François a réitéré ses premières remarques faites le 25 janvier sur la nécessité de mettre fin aux lois anti-sodomie dans l’Eglise .
Notant qu’une cinquantaine de pays disposent de lois anti-sodomie, François a déclaré, alors qu’il rentrait d’un voyage de six jours en Afrique, que « la criminalisation de l’homosexualité est un problème qui ne peut être ignoré. »
Alors que les lois criminalisent les comportements et non les inclinations, le pape François a confondu les deux concepts dans ses remarques, disant des lois anti-sodomie : « Les personnes ayant des tendances homosexuelles sont des enfants de Dieu. Dieu les aime. Dieu les accompagne… condamner une telle personne est un péché. Criminaliser les personnes ayant des tendances homosexuelles est une injustice. »
Le très révérend Iain Greenshields, le modérateur de l’Église d’Écosse, qui autorise le « mariage » homosexuel dans leurs églises, a félicité François pour ses remarques, tout comme l’archevêque de Canterbury Justin Welby, l’évêque principal de l’Église d’Angleterre, qui autorise les bénédictions homosexuelles dans leurs églises. « Je suis entièrement d’accord avec chaque mot qu’il a dit là-bas… Je vais certainement citer le Saint-Père. Il l’a dit de manière si belle et si précise », a déclaré M. Welby.
Dans ses remarques du 25 janvier, le pape François a déclaré que l’Église catholique devait s’impliquer dans le démantèlement des lois qui criminalisent l’homosexualité et que les évêques catholiques d’Afrique et d’autres pays qui ont de telles lois avaient besoin d’une « conversion ».
Les évêques catholiques africains restent cependant fermement en faveur des lois anti-sodomie qui protègent les écoliers contre l’endoctrinement LGBT dans les salles de classe et protègent également la société contre la pédophilie, la bestialité, la pornographie, l’adultère, la prostitution et d’autres perversions sexuelles qui déstabilisent la société.
La pression croissante du pape sur l’Afrique, en particulier, intervient au moment où l’Occident exerce une forte pression pour que l’Afrique adopte l’homosexualité. Cette pression a pris la forme de prêts et de subventions subordonnés à de telles mesures. Cette pression a été décriée par le pape Benoît XVI comme une « colonisation idéologique ».
( SOURCE
MARANATHA. N. T'ATTENDONS 
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