
LE PÈRE MURRAY : « LE SYNODE PRO-HOMOSEXUALITÉ DU PAPE FRANÇOIS SERA UN MOMENT DE CRISE POUR L’ÉGLISE » !
Le père Murray : Le synode pro-homosexualité du pape François « sera un moment de crise pour l’Église. Le prêtre new-yorkais a souligné que les changements apportés au catéchisme sur l’homosexualité doivent être « vigoureusement combattus » et que le nouveau chef de la doctrine du Vatican, Victor Manuel Fernández, « doit être combattu » s’il promeut la sodomie.
Traduction : LVDD
(LifeSiteNews) – Le père Gerald Murray a déclaré que le nouveau chef doctrinal du pape François « doit être résisté » s’il tente de légitimer l’homosexualité et a averti que le Synode sur la synodalité sera un « moment de crise pour l’Église » et une occasion pour les « forces du radicalisme » d’essayer de renverser l’enseignement catholique et de réécrire le Catéchisme de l’Église catholique en faveur de la sodomie.
Le prêtre new-yorkais et avocat canonique a fait ces commentaires dans un épisode de l’émission « The World Over » de Raymond Arroyo, jeudi, en compagnie de Robert Royal, rédacteur en chef de The Catholic Thing.
L’approbation des « bénédictions » homosexuelles serait « une hérésie ouverte et un schisme ».
Une grande partie de l’épisode a été consacrée à l’archevêque Victor Manuel Fernández, le nouveau préfet du Dicastère (anciennement Congrégation) de la Doctrine de la Foi (DDF). Dans une interview accordée au début du mois, Mgr Fernández a ouvert la porte à une révision du document de 2021 de la Congrégation, qui condamnait les « bénédictions » d’unions homosexuelles.
« Il ne serait pas mauvais de le repenser, à la lumière de tout ce que François nous a enseigné », a-t-il déclaré à Religión Digital, un site web espagnol de gauche.
« Beaucoup disent qu’il n’a pas la saveur de François dans la manière dont il est rédigé et dans certaines des expressions qu’il utilise », a ajouté l’archevêque argentin, citant la déclaration du document selon laquelle Dieu « ne bénit pas et ne peut pas bénir le péché ».
Mgr Fernández, que le pape François a également nommé cardinal, a indiqué dans une précédente interview qu’il pourrait soutenir les « bénédictions » homosexuelles si elles n’entraînaient pas de « confusion ». Le prélat en proie au scandale a également plaidé en faveur de l’utilisation du préservatif, a admis avoir mal géré des abus sexuels et a écrit un livre érotique sur le baiser.
Robert Royal a souligné que tenter de renverser l’enseignement catholique contre les « bénédictions » homosexuelles comme Fernández l’a suggéré serait « une hérésie ouverte et un schisme ouvert ».
« Nous savons d’après l’enseignement dogmatique, et nous le savons en remontant à Saint Paul dans les Romains, et de nombreux autres éléments dans notre Tradition et dans la Bible elle-même, que l’activité homosexuelle est un péché. C’est tout simplement un péché », a-t-il déclaré. « Bénir une sorte de relation qui est un péché en soi n’a aucun sens.
Il a ajouté que toute insinuation selon laquelle « il sera peut-être possible un jour de revenir sur cet enseignement est tout simplement fausse ».
« Et si cela se produit, nous sommes en hérésie ouverte et en schisme ouvert avec le pasteur de l’Église », a averti M. Royal. « J’espère que cette confusion ne persistera pas pendant des années avec l’archevêque Fernandez à la DDF, mais je crains fort que c’est ce vers quoi nous nous dirigeons ».
Il a noté, en outre, que Juan Carlos Cruz, un activiste homosexuel et ami personnel du pape François, a déclaré lors d’une récente conférence pro-LGBT organisée par le jésuite dissident James Martin que François lui avait dit qu’il n’avait pas réellement signé le document 2021, ce que Cruz a attribué au « fanatisme » des fonctionnaires du Vatican.
Le père Murray a également réaffirmé que l’enseignement catholique sur la nature désordonnée de l’homosexualité est immuable, tout en prédisant que la question sera de toute façon à l’ordre du jour du Synode.
« La doctrine de la foi, comme l’a souligné Bob, est cohérente et claire : l’activité homosexuelle est intrinsèquement désordonnée et l’inclination homosexuelle est également intrinsèquement désordonnée parce qu’elle conduit les gens à des actions qui, en elles-mêmes, sont offensantes pour Dieu, indépendamment de toute intentionnalité de la part des personnes qui commettent ces péchés », a expliqué M. Fernández.
Il a également accusé M. Fernández de « faire le jeu » de M. Martin, qui a affirmé que le langage de l’Église sur l’homosexualité était « cruel » et que le catéchisme devrait être révisé pour ne plus affirmer que l’homosexualité est désordonnée. Un nombre croissant d’évêques hétérodoxes, dont les cardinaux Robert McElroy, Joseph Tobin et Blase Cupich, ainsi que la majeure partie de la hiérarchie allemande, ont demandé que des changements similaires soient apportés au catéchisme sur l’homosexualité.
« J’ai le sentiment que cette question sera à l’ordre du jour du synode et qu’il s’agira d’un moment de crise pour l’Église », a déclaré le père Murray.
« L’Église ne peut pas enseigner que ce qui est immoral peut être béni et elle ne peut certainement pas enseigner que ce qui est désordonné est en quelque sorte maintenant simplement ordonné différemment ou une variation mais pas vraiment offensant pour Dieu », a-t-il souligné. « C’est faux.
Les attaques contre le catéchisme doivent être « vigoureusement combattues ».
M. Fernandez lui-même a récemment fait allusion à une révision de l’enseignement du catéchisme sur la sodomie, déclarant mardi au journal italien Quotidiano Nazionale que le langage du catéchisme causait de la « douleur » au « cœur des gens ».
Le pape François « utiliserait sans aucun doute un langage différent », a déclaré le futur chef de la doctrine.
Le père Murray a critiqué ces commentaires, insistant sur le fait que toute tentative d’affaiblir le catéchisme sur l’homosexualité doit être « vigoureusement combattue » et que Fernandez « doit être combattu » s’il tente de pousser l’Église à accepter la sodomie.
« Maintenant, s’il [Fernandez] nous signale qu’il y a une sorte de mouvement pour changer le langage du catéchisme, il faut s’y opposer vigoureusement, parce que cela ne fera que confirmer les gens dans le péché, et nous donnerons l’impression que la doctrine catholique est sujette à des changements », a déclaré le prêtre. « La doctrine catholique n’est pas sujette au changement. La vérité est la vérité – elle est transmise par Dieu, elle est attestée dans les Écritures, dans la loi naturelle, dans l’enseignement constant de l’Église ».
« Nous ne pouvons donc pas dire que la sodomie est bonne, et si c’est ce vers quoi Fernandez et d’autres essaient de pousser l’Église, il faut leur résister », a-t-il déclaré.
Le synode sur l’homosexualité
« Ce que nous avons ici, et c’est très triste à dire, je l’ai dit il y a environ un an et demi, c’est que le Synode sur la synodalité est en train de se transformer en Synode sur l’homosexualité », a poursuivi le père Murray.
« L’Église catholique a une vérité libératrice sur la sexualité humaine qui donne la vie et qui n’inclut pas l’approbation du péché mortel », malgré l’opposition des « groupes de pression et des personnes qui les soutiennent dans la hiérarchie et des prêtres comme le père Martin ».
« Il est difficile de croire, Raymond, que nous sommes ici, en train de parler de la question la plus vitale dans la vie de l’Église, [qui] est de déclarer que nous nous sommes trompés pendant 2000 ans sur un enseignement qui est biblique et clair, que la sodomie est un péché et ne devrait jamais être approuvée par l’Église », a déclaré le prêtre. « Mais c’est ce qui se passe aujourd’hui.
Arroyo a également noté que le pape François a personnellement nommé plusieurs personnes qui s’opposent à l’enseignement catholique sur la sexualité et d’autres sujets en tant que membres votants du synode en octobre.
Les nominations de François comprennent le père Martin, les cardinaux Cupich et McElroy, Sœur Xiskya Valladares, une religieuse nicaraguayenne en Espagne qui a défendu les « bénédictions » homosexuelles, et Cynthia Bailey Manns, une activiste de gauche du Minnesota.
Mme Manns est directrice de la formation à la foi des adultes à la très hétérodoxe communauté catholique Sainte Jeanne d’Arc de Minneapolis, qui a permis à des personnes homosexuelles et souffrant de confusion sexuelle de donner des réflexions avant la messe, y compris à deux homosexuels qui ont fait la promotion de leur « mariage » et de l’acquisition d’un petit garçon par le biais d’une mère porteuse et d’une fécondation in vitro. L’Église enseigne que l’adoption homosexuelle est gravement immorale et constitue une forme de « violence » à l’égard des enfants.
« Il est évident que les personnes qui proposent un changement doctrinal, un changement pastoral, pour favoriser la tolérance du péché dans la vie de l’Église, sont favorisées », a commenté le père Murray. « Le père James Martin est probablement la nomination la plus choquante, mais je ne devrais pas être choqué parce que le pape l’a favorisé jusqu’à présent. »
Le père Royal a fait remarquer que les choix souvent obscurs du pape François pour les délégués synodaux, comme le père Manns, suggèrent qu’une « coalition beaucoup plus profonde et beaucoup plus large à Rome » que François « prépare le changement radical de l’enseignement catholique ».
« Comment ont-ils pu trouver cette personne de la Communauté Sainte Jeanne d’Arc dans le Minnesota ? Il doit y avoir un réseau à Rome ou un réseau via quelqu’un comme le père James Martin qui choisit une personne extrêmement obscure et extrêmement radicale », a-t-il déclaré.
« Il en va de même pour cette religieuse nicaraguayenne qui se retrouve en Espagne. Et je pense que cela reflète qu’il y avait une coalition beaucoup plus profonde et beaucoup plus large à Rome, autre que François lui-même, qui semble préparer le changement radical de l’enseignement catholique » sur les « bénédictions » homosexuelles et « d’autres choses », comme « la licorne des femmes diaconesses et des prêtres mariés à nouveau », a ajouté M. Royal.
La révélation divine attaquée
Les récentes nominations synodales « indiquent en fin de compte un groupe de personnes qui ne croient pas » à la « nature contraignante » de la révélation divine, a observé le père Murray.
« Ils ne considèrent pas la révélation comme contraignante, mais plutôt comme pouvant être modifiée. Ils appellent cela, comme ils le font toujours, un ‘développement’ ; nous allons développer l’enseignement », a-t-il déclaré. « Le développement ne signifie pas la négation, et si vous changez un enseignement – quelque chose est bon, et ils disent maintenant que c’est mauvais, et vice versa – c’est trahir la révélation.
Le prêtre a identifié la fidélité à la révélation comme la « question la plus cruciale » qui sera « au premier plan » du Synode.
« La révélation divine a-t-elle une force contraignante, c’est-à-dire que ce qui a été enseigné par le Christ et a toujours été enseigné par l’Église peut-il changer ? Et la réponse, bien sûr, est non, parce que Dieu est la vérité, la vérité de Dieu, révélée pour notre salut », a-t-il noté.
« Quel est le centre de toute l’Église catholique ? C’est le Christ. Nous sommes tous des serviteurs du Seigneur, et sa parole nous donne la vie », a-t-il poursuivi. « Alors, des gens arrivent et essaient de la changer – ce sont vraiment des bergers infidèles, et maintenant les laïcs sont des agitateurs qui travaillent avec eux ».
« Nous devons prier, nous devons prier pour que ce synode ne dégénère pas en cela », a exhorté le père Murray. « Nous ne pouvons pas céder aux forces du radicalisme.
Faisant écho au cardinal Gerhard Müller, M. Arroyo a décrit le synode comme une « prise de contrôle hostile » de l’Église catholique : « Je crains que le cardinal Müller n’ait raison : Il s’agit d’une prise de contrôle hostile de l’Église catholique avec une institution autonome, ce qui ne s’est jamais produit – dans l’histoire du catholicisme, jamais produit.
Note de l’éditeur : Cet article a été mis à jour pour refléter le fait que Juan Carlos Cruz, et non le pape François, a déclaré que le document du Vatican de 2021 condamnant les « bénédictions » homosexuelles était lié au « fanatisme » des fonctionnaires du Vatican.
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