
UN ARCHEVÊQUE REPROCHE AU SYNODE SUR LA SYNODALITÉ DE CONTREDIRE LA TRADITION DE L’ÉGLISE ET DE PROMOUVOIR « L’AGENDA 2030 » !
L’archevêque reproche au Synode sur la synodalité de contredire la tradition de l’Église et de promouvoir l' »Agenda 2030″ mondialiste. L’archevêque argentin Hector Aguer a averti que le synode du pape François essayait de créer une « nouvelle Église progressiste » qui ressemble au protestantisme.
5 juillet 2023
Traduction : LVDD
(LifeSiteNews) – L’archevêque argentin Hector Aguer a comparé le Synode et la Synodalité à « l’Agenda 2030 mondialiste » de l’ONU et au schisme protestant..
Mgr Aguer est l’archevêque émérite de La Plata, en Argentine. Il a été remplacé en 2018 par le nouveau chef très controversé du Dicastère (anciennement Congrégation) pour la doctrine de la foi, l’archevêque Victor Manuel Fernandez.
Dans une lettre publiée par Rorate Caeli, Aguer a critiqué le nouveau document de travail, ou Instrumentum Laboris (IL), du Synode sur la synodalité, qui souligne la nécessité « d’accueillir ceux qui se sentent exclus de l’Église en raison de leur statut ou de leur sexualité. »
L’Église synodale formule une glose progressiste sur l’Évangile », a déclaré M. Aguer.
« L’Instrumentum Laboris explique comment assumer ecclésialement l’Agenda 2030 mondialiste », a-t-il déclaré. Il est admirable de voir comment la monarchie pontificale fait dire à la « démocratie synodale » ce qu’elle veut que cette « démocratie » dise. C’est un peu comme si on lançait une pierre et qu’on cachait la main ».
Il a noté qu’à travers le Synode, « l’Église catholique commence tardivement à suivre le chemin ouvert par la Réforme protestante, à une époque où le protestantisme a depuis longtemps été englouti par le monde ».
« C’est le moment de citer ce qu’un luthérien danois qui fut un grand philosophe chrétien, Soren Kierkegaard, a écrit dans son Journal en 1848 : C’est le moment de citer ce qu’un grand philosophe chrétien luthérien danois, Soren Kierkegaard, a écrit dans son journal en 1848 : ‘En ce moment, quand on parle de réorganiser l’Église, on voit clairement le peu de christianisme qu’il y a en elle' », a-t-il poursuivi.
Mgr Aguer a en outre critiqué la participation des laïcs au processus synodal, en particulier celle des femmes laïques, et a estimé que « les vocations sacerdotales ne sont plus une priorité » dans l' »Église synodale ».
« L’itinéraire de la future Assemblée, qui a déjà été préparée pendant deux ans, fait parler et voter la ‘foule’ – en particulier, et c’est une nouveauté, les femmes », a-t-il écrit. « C’est ce que j’ai sous-entendu avec l’exemple bien connu de la pierre. Lorsque la conception de cette autre Église sera achevée, le Souverain Pontife, face aux critiques qui ne manqueront pas, pourra dire : ‘Ce n’est pas moi qui l’ai fait’ ! »
Selon Mgr Aguer, la nouvelle ecclésiologie appelée « synodalité » est ambiguë car elle n’indique pas clairement dans quelle direction l’Église est censée aller.
« L’objectif peut donc être la nouvelle Église progressiste, à contre-courant de la grande tradition ecclésiale », écrit l’archevêque.
L’un des sujets à l’ordre du jour, qui attire rapidement l’attention, est « comment l’Église peut-elle être plus sensible aux personnes LGBTQ+ », a-t-il ajouté, notant que l’expression « personnes ayant des tendances homosexuelles » qui a été utilisée dans le catéchisme et d’autres documents de l’Église est remplacée par ce nouveau terme idéologique de « personnes LGBTQ+ ».
Aguer a conclu que « la vérité objective et la reconnaissance des préceptes par lesquels la vertu et le péché sont jugés et reconnus ne comptent plus ». Au contraire, « ce qui compte maintenant, c’est ce que ressentent ceux qui se considèrent comme exclus ; c’est leur sentiment qui compte, et non l’état objectif dans lequel ils se trouvent. »
« Le programme synodal, comme celui du Synode allemand, dessine une autre Église, hétérogène par rapport à la grande et unanime Tradition », a-t-il déclaré.
M. Aguer a indiqué qu’il connaissait personnellement le pape François depuis 45 ans. Il a comparé François et les auteurs des documents du Synode à des « causes secondes » par lesquelles Dieu permet au mal de se produire.
« Je reconnais et vénère François comme le successeur de Pierre, vicaire du Christ », a-t-il écrit. « Mais François reste Jorge Bergoglio. Or, je connais Jorge Bergoglio depuis 45 ans. Il est une ‘seconde cause' ».
1 ère SOURCE :
https://www.lifesitenews.com/news/archbishop-slams-synod-on-synodality-for-contradicting-church-tradition-pushing-globalist-agenda-2030/
2ème SOURCE
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