Mgr Schneider apporte son soutien à Mgr Strickland (mais pas à Mgr Rey)
A la suite de Mgr Vigano, Mgr Schneider prend la plume en août pour lui apporter son soutien. Il compare notre époque à celle de Saint Basile qui a vécu au cœur de la crise arienne.
( Pour ceux qui l’ignorent : Mgr STRICKLAND est sur la sellette à ROME )
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Votre Excellence, Mgr Strickland,
cher et estimé frère dans l’épiscopat !
C’est pour moi un privilège et une joie de vous exprimer toute ma gratitude et mon satisfaction pour votre dévouement intrépide à garder, transmettre et défendre sans compromis la foi catholique, que les apôtres ont transmise à l’Église et avec laquelle toutes les générations de catholiques , en particulier nos ancêtres, nos pères et mères, nos prêtres et religieuses catéchistes, ont été eux-mêmes nourris. En toute vérité, nous pouvons vous appliquer, cher Mgr Strickland, ce que saint Basile a déclaré en son temps : « La seule accusation qui est désormais sûre d’entraîner une punition sévère est le respect soigneux des traditions des Pères. » ( Ép . 243)
Permettez-moi de partager avec vous les paroles suivantes, très actuelles, du même grand et saint évêque :
« Les doctrines de la vraie religion sont renversées. Les lois de l’Église sont confuses. L’ambition des hommes, qui n’ont aucune crainte de Dieu, [les] précipite vers les postes élevés de l’Église, et les fonctions élevées sont maintenant publiquement connues comme le prix de l’impiété. Le résultat est que plus un homme blasphème, plus les gens le considèrent comme un évêque. La dignité cléricale appartient au passé. Il y a un manque total d’hommes qui font paître le troupeau du Seigneur avec connaissance. Les hommes d’Église en position d’autorité ont peur de parler, car ceux d’entre eux qui ont accédé au pouvoir par intérêt humain sont les esclaves de ceux à qui ils doivent leur avancement. La foi est incertaine ; les âmes sont plongées dans l’ignorance parce que les adultères de la parole imitent la vérité. La bouche des vrais croyants est muette, tandis que toute langue blasphématoire s’agite librement ; les choses saintes sont foulées aux pieds. (Ép. 92) »
Nous vivons en effet à une époque telle que la décrit saint Basile avec une similitude si frappante.
Les paroles de Saint Basile dans sa lettre au pape Saint Damase, dans laquelle il demandait l’aide et l’intervention efficace du pape, sont pleinement applicables à notre situation actuelle :
La sagesse du Monde remporte les plus hauts prix dans l’Église et a rejeté la gloire de la croix. Les bergers sont bannis et à leur place sont introduits des loups cruels qui précipitent le troupeau du Christ. Les maisons de prière n’ont personne pour s’y rassembler ; les lieux déserts sont remplis de foules qui se lamentent. Les anciens se lamentent lorsqu’ils comparent le présent avec le passé. Les plus jeunes méritent encore plus de compassion, car ils ne savent pas de quoi ils ont été privés. ( Ép . 90)
Cher Mgr Strickland, contrairement à saint Basile qui s’est adressé au pape Damase, vous n’avez malheureusement pas la possibilité réelle de vous adresser au pape François pour qu’il vous aide à conserver avec zèle les saintes traditions du passé. Au contraire, le Saint-Siège vous met maintenant sous surveillance et vous menace d’intimidations et de privation du soin épiscopal de vos ouailles à Tyler, essentiellement pour la seule raison que vous, comme saint Basile, saint Athanase et bien d’autres, d’autres évêques-confesseurs dans l’histoire, gardez les traditions des Pères ; seulement parce que vous ne passez pas sous silence la Vérité, seulement parce que vous ne vous comportez pas comme bon nombre d’évêques de notre époque, qui – pour reprendre les mots de saint Grégoire de Nazianze – « servent les temps et les revendications des masses, laissant leur bateau au vent qui souffle en ce moment, tels des caméléons, De vita sua (Carmina) 2, 11).
Cependant, cher Mgr Strickland, vous avez la joie, que tous les papes du passé, tous les courageux évêques-confesseurs du passé, tous les martyrs catholiques, qui, selon les paroles de sainte Thérèse d’Avila, étaient « résolus à subir mille morts pour un article du credo » ( Vie de Thérèse de Jésus , 25 : 12), vous soutiennent et vous encouragent. De plus, les petits de l’Église prient pour vous et vous soutiennent ; il s’agit d’une armée toujours croissante, mais petite, de fidèles laïcs – aux États-Unis comme dans le monde entier – qui ont été mis à la périphérie par des ecclésiastiques de haut rang, même au Vatican, dont les principales préoccupations semblent de plaire aux monde et de faire la promotion de leur agenda naturaliste et l’approbation du péché de l’activité homosexuelle sous couvert d’accueil et d’inclusion.
Cher Mgr Strickland, merci d’être résolu « à servir le Seigneur et non le temps », comme l’a un jour averti saint Athanase aux évêques ( Ep. ad Dracontium ). Je prie pour que davantage d’évêques de nos jours puissent, comme vous, élever la voix pour défendre la foi catholique, fournissant ainsi une nourriture spirituelle et une consolation à de nombreux catholiques, qui se sentent souvent abandonnés comme des orphelins.
Les futurs papes vous remercieront certainement pour votre fidélité intrépide à la foi catholique et à ses saintes traditions, par lesquelles vous avez contribué à l’honneur du Siège apostolique, en partie assombri et souillé par notre époque défavorable.
Que Saint Joseph, votre patron, le « bon et fidèle serviteur », soit toujours à vos côtés et la Bienheureuse Vierge Marie, notre douce Mère céleste, destructrice de toutes les hérésies, soit votre force et votre refuge.
Avec une profonde estime, unis dans le saint combat pour la Foi et dans la prière,
Pas un mot concernant Mgr Rey, pourtant visité canoniquement puis apostoliquement avant Mgr Strickland, dès 2022. Probablement parce qu’il a conscience que les deux évêques sont inquiétés par Rome pour des raisons diamétralement opposées… Contrairement à ce que tentent de diffuser nos autruches, cireuses de pompes, de Paix Liturgique dans leurs 3 panégyriques grotesques :
Mgr Rey : La fixette de Paix Liturgique (PL) se co…
Paix Liturgique sombre à nouveau dans le panégyriq…
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MARANATHA. N. T'ATTENDONS 
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