
APRÈS LA MORT : « LA VIE DE L’ÂME QUI SORT DES LOIS DE LA MATIÈRE » ?
Ce qui change radicalement, c’est la vie de l’âme qui sort des lois de la matière, du temps et de l’espace.
( Message d’une âme au Ciel à Mgr Ottavio Michelini (1906-1979)– 31 aout 1979 – Extrait du livre « Confidences de Jésus à ses prêtres et à ses fidèles, Éditions du Parvis )
(( Né le 14 août 1906 et décédé le 15 octobre 1979, Don Ottavio Michelini fût un prêtre catholique du diocèse de Carpi, près de Modène. Il est honoré du titre de Monseigneur par le Pape Paul VI. ))
Écris, frère Don Ottavio, je suis Pie XII.
Cela t’étonne peut-être qu’un Pontife s’adresse à toi. Sur la terre, une grande distance nous séparait; mais pour ceux qui sont sortis de la terre, les distances n’existent plus, au sens strict comme au sens figuré.
Le changement que la mort opère en nous est si grand et si profond qu’il pourrait faire presque penser à une nouvelle création, mais ce n’est pas le cas. L’âme demeure intacte avec sa nature spirituelle qui ne pourra plus changer.
Par contre, ce qui change radicalement, c’est la vie de l’âme qui sort des lois de la matière, du temps et de l’espace, pour être plongée dans cette éternité qu’elle avait peine à imaginer sur la terre.
Avec la mort, au moment où l’âme humaine se détache de cette matière à laquelle elle était unie si intimement qu’elle ne faisait qu’un avec elle, le corps retourne à la terre dont il était originaire. Par contre l’âme ( Qui est en état de grâce ) à l’instant même où elle se libère du corps, se trouve devant l’infinie Beauté et Majesté de Dieu.
Le Jugement divin ne peut se décrire en termes humains et il n’y a rien à ajouter à ce que vous savez déjà. Certes, il n’est pas pareil pour tous: l’aspect sous lequel Dieu se manifeste dépend des conditions spirituelles de ceux qui subissent le Jugement. Pour les âmes qui ne sont pas unies à Lui par la grâce, le Jugement est une chose si terrible qu’elles préféreraient être écrasées, anéanties, plutôt que de le subir une seconde fois.
Rien n’intéresse plus de ce qui intéressait pendant la vie. ni les affections les plus chères, ni aucune autre chose: Dieu seul, le Tout; en dehors de Lui, le Rien, bien plus, pire que le Rien, en dehors de Lui, seulement une souffrance éternelle…
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